vendredi 5 octobre 2012

Gentilly or not to be

La fermeture de Gentilly-2 constitue un très dur coup pour l'économie régionale, personne ne remet ce fait en question. Les 200 millions promis seront-ils suffisants? Je l'ignore. Mais une chose dont je sois certain, c'est que l'argument économique à lui seul n'a jamais tenu la route.

Examinons un peu l'histoire. Au début du vingtième siècle, l'électrification généralisée des villes et par conséquent de leurs réverbères, entraîna la disparition de tout un corps de métier; les allumeurs de réverbères. Il est évident que nous ne pouvions nous permettre de conserver les réverbères à l'huile sous l'unique prétexte que nous éliminions des centaines d'emploi de par le pays. Même principe avec les manufacturiers de corsets, de voitures à chevaux, les maréchaux-ferrants, etc... Les technologies évoluent et les industries doivent suivre le rythme. Ce que l'on perd d'un côté on le gagne de l'autre. Le plus bel exemple régional c'est Marmen et ses éoliennes.

L'argument économique à lui seul ne peut justifier la survie d'une industrie obsolète à coups de milliards. Et ça le nouveau gouvernement l'a bien compris, tout comme l'ancien d'ailleurs qui s'apprêtait lui aussi à fermer la centrale. Le refus de Jean Charest en campagne électorale, période propice aux promesses les plus folles, de s'engager à refaire la centrale en dit très long. C'est pathétique de voir M Diamond et Mme St-Amand déchirer leurs chemises aujourd'hui aux côtés de Mme Désilets. Ils ratent un beau rendez-vous avec l'histoire en se positionnant comme des victimes hypocrites et opportunistes au lieu d'être les leaders positifs que la région a tant besoin.

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